Un Lieu d'Histoire :

C'est vers le Xe ou XIe siècle que se produisit près d'Alan un fait miraculeux.

La tradition rapporte qu'un paysan d'Alan, en labourant son champs, vit ses boeufs s'arrêter et s'agenouiller devant une statue couchée dans le sillon. Elle fut baptisée Vierge Noire. La piété populaire éleva une Montjoie sur les lieux de la découverte.

Nous retrouvons aujourd'hui cette petite construction de pierre au-dessus de la source que l'on a dite miraculeuse.

L'endroit connut une telle affluence de pélerins et de dévôts que les offrandes permirent bientôt la construction d'une chapelle, Notre-Dame de Lorette, édifiée en 1140.

En 1734, le sanctuaire de Lorette fut cédé à l'ordre des frères Saint Jean de Dieu. L'évêque de Comminges, Monseigneur de Lubière du Bouchet décida la construction d'un hôpital pour les pauvres et les mendiants, en fournit seul les ressources nécessaires et en assura les rentes.

Les frères hospitaliers de Saint Jean de Dieu prodiguèrent leurs soins jusqu'à la révolution puis les soeurs de la Charité continuèrent l'oeuvre jusqu'en 1920.

Les bâtiments restèrent à l'abandon jusqu'en 1985, date à laquelle Christophe FERRY, ébéniste et homme de passion, racheta cet ancien hôpital et entreprit la restauration de cet édifice devenu aujourd'hui un lieu d'accueil touristique et d'activités culturelles.

Visite Guidée :

La vaste terrasse Nord d'où l'on peut admirer le Palais des Évêques d'Alan permet d'accéder, par un porche central, à la cour intérieure de l'hôpital.

L'organisation architecturale est celle d'une abbaye avec sa chapelle et son cloître. Tout comme une abbaye, l'hôpital a été conçu pour fonctionner en autarcie et possède ses propres terres.

Le côté Nord des bâtiments était occupé à l'origine par la ferme avec le logement du fermier et de vastes dépendances qui formaient un retour en L (grange, écurie, étable, greniers à foin).

Au centre du cloître, un puits de construction monumentale fournissait l'eau de la communauté.

Dans l'aile Est, se trouvait la partie hospitalière avec la salle commune aux dimensions impressionnantes où étaient soignés les hommes pauvres des environs. Après la Révolution, une vaste chambre avait été aménagée pour accueillir les femmes.

Comme il était de tradition dans un établissement hospitalier religieux, la salle des malades communiquait directement avec la chapelle par une large porte vitrée permettant ainsi aux malades alités d'assister aux offices

 

 

 

 

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